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Les gagnants du Prix d'Art urbain Edition 2021

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UNE MARQUE ENGAGÉE POUR LES ARTISTES

Pour Pébéo, au-delà des pigments, les couleurs représentent la quintessence de la créativité. Elles permettent d’éveiller nos sens, d’ouvrir l’esprit plus que les yeux, de repousser les limites de notre imagination.. Bien plus qu’un fabricant, Pébéo est un créateur de couleurs au service des artistes. Depuis plus de 100 ans, Pébéo se donne comme mission de créer et d’innover dans les couleurs afin de rendre les pratiques artistiques accessibles au plus grand nombre et ainsi favoriser l’épanouissement et la créativité des individus. Labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant », fabricant de peinture et accessoires pour les Beaux-Arts, le loisir créatif, Pébéo n’oublie pas non plus son origine de fabricant de produits pour les écoliers. Pébéo évolue au fil du temps et devient créateur de couleurs pour offrir aux artistes des solutions nouvelles et audacieuses avec la volonté de casser les codes et de repousser sans cesse les frontières de la création. Conjuguant sa passion pour l’art et son savoir-faire industriel, Pébéo multiplie ainsi brevets et innovations.

Éric Chaveau, Président de Pébéo

« Au coeur de notre entreprise, nous ouvrons nos esprits à des couleurs, des matières et des formes nouvelles pour réinventer les produits de demain. De fabricant de couleurs, nous sommes devenus fabricant d’artistes. »

Les heureux gagnants de la 5éme édition du concours international Art urbain

Découvrez l’exposition du prix d'Art Urbain Pebeo ainsi que la remise du Premier Prix à Yandy graffer.

1er prix du jury

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Lima, Pérou Homme, 1992 @yandygraffer El futuro del fin de los tiempos, 2021 150 x 145 cm Techniques mixtes sur toile, Déco Spray Pébéo, Studio Acrylics Pébéo, 4 Artists Marker
  • NOTE D’INTENTION :
  • Ce que Yandy a mis en avant dans cette œuvre c’est avant tout l’évolution de la vie. Ici, chaque colonne, chaque personnage représente une étape de la vie de Yandy. Par exemple, la jeune femme est une représentation de sa fille : Luz. Elle est l’avenir, le futur. Elle a un pied posé sur une horloge. Cela signifie qu’elle est maîtresse du temps. De cette horloge sort un éclat, qui semble propulser les matières de vie (petites formes sphériques avec des yeux, une bouche etc.) qui vont, elles aussi évoluer avec le temps. L’éclat est pensé comme une essence de la vie. Les matières de vie sont préoccupées par le temps qui court, car si le temps s’arrête, alors il n’y a plus d’évolution, plus de futur. Cette jeune femme tient aussi dans ses bras un poisson mort. Dans l’univers de Yandy le poisson est un personnage particulièrement important. C’est une représentation de la vie. Yandy a grandi dans une famille de pêcheur, sur la côte péruvienne. Ainsi, pour lui l’eau est une source de vie. Le fait de le représenter mort est une manière d’alerter le monde sur le fait que l’eau n’est pas une ressource abondante, et qu’il faut la préserver, elle, ainsi que toutes les formes de vie qu’elle abrite. À côté d’elle se tient le personnage du pêcheurs, qui représente Yandy, son identité personnelle, avec sa manière de s’habiller, les lunettes de soleil futuristes et tout ce qui peut exprimer son identité propre. Il est comme la représentation de son alter ego. C’est également un moyen pour Yandy de se montrer sous un certain idéal de style. Ensemble, ces deux personnages symbolisent l’espérance, la vie. Cependant, la fille brise l’horloge sur laquelle elle se tient, d’une certaine manière elle arrête le temps. Cette brisure du temps permet l’apparition d’une entité supérieure, entre la forme du soleil (référence à la mythologie Inca, du Dieu soleil, qui se dit Inti) et de Totoro (qui renvoie aux félins, eux aussi de la mythologie Inca). Les trois personnages suivants sont eux du domaine du rêve, de l’idéal. Ils sont ce que les humains peuvent s’imaginer, sans limite. Ils appartiennent au monde de l’enfance, parfois du souvenir. L’homme fruit est un personnage faisant parti du nouvel univers de Yandy, là où toutes les matières, tous les éléments, se mélangent. Il est, lui aussi, une représentation de Yandy, mais dans une autre dimension. Il est lié au personnage du pêcheur ddu fait qu’il soit issu de son corps. C’est parce que le pêcheur croit en son existence qu’il devient réel. Enfin, Ptitard et Doraemon réfèrent aux souvenirs d’enfance de Yandy, à ce qui l’a marqué plus jeune. Le tourbillon sur le ventre de Ptitard montre la constante évolution de la vie. Le Doraemon, de couleur bleu renvoie donc à l’eau et à la famille de Yandy, est quant à lui une représentation idéaliste de l’enfance de l’artiste. Dans ses yeux nous pouvons voir un arc-en-ciel, symbole de l’espérance.Finalement, cette œuvre est la réunion de deux univers majeurs de Yandy, le premier, basé sur sa vie et proche de la réalité, et le deuxième, inspiré de ses rêves et ses souvenirs
    Plus d'information dans l'interview de YANDY GRAFFER

    2eme prix du jury

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    Alberto RuceSicile, Italie Homme, 1988 www.albertoruce.com Sfogo, série Empatia 120 x 80 cm Peinture aérosol acrylique sur toile
  • NOTE D’INTENTION
  • La série Empatia parle des émotions humaines, des états d’âmes, de plus en plus difficiles à exprimer, à percevoir et à comprendre. La clé de lecture est l’empathie, cet instrument de notre cerveau que nous utilisons, parfois, avec difficulté. Petit à petit, notre capacité à ressentir les émotions disparaît tout comme les images de cette série. Empatia est le fruit d’une recherche picturale commencée en 2013 sur la perception sensorielle liée à la vue et à la concentration. En 2017, j’ai terminé cette première recherche avec une série de portraits monochromes blancs. 4’33, le nom de cette série est inspiré du morceau, homonyme du compositeur John Cage. C’est un morceau de 4 minutes 33 secondes de silence. Depuis, la série Empatia continue d’explorer le même sujet en utilisant une échelle de couleurs étroite et une palette de couleurs dominée par le blanc. Le contraste est créé plus par l’alternance de couleurs chaudes et froides et de couleurs complémentaires que par le clair-obscur. Ma technique picturale donne une perception voilée de l’œuvre. Mon intention est de mettre le public dans une position équivoque. En effet, après une première analyse les toiles semblent inhabitées. C’est après un effort d’attention que la lecture de l’œuvre devient possible. Le temps est indispensable pour prendre toute la mesure de la série Empatia : le temps de la réflexion, le temps de la création, le temps pour le public de percevoir et d’apprivoiser l’œuvre, et surtout le temps pour s’approcher et écouter ses émotions. Le but de cette démarche est de faire réfléchir sur le manque d’attention que l’on a à l’égard du monde qui nous entoure. Nous avons souvent tendance à cacher nos émotions, par peur, par conformisme, par habitude, pour ne pas nous révéler aux autres voire à nous-même.J’utilise des voilures de blanc pour dissimuler les émotions que manifestent les visages représentés dans mes peintures, tout comme nous avons tendance à voiler nos sentiments. Mais de la même façon que le temps permet de découvrir le sujet de mes œuvres après une analyse visuelle plus approfondie, il nous permet également de retrouver notre empathie, de percevoir les émotions de ceux qui nous entourent et de balayer la superficialité de nos liens

    Plus d'information dans l'interview D’ALBERTO RUCE

    3eme prix du jury

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    Chapecó, Brésil @digo_cardoso Bringer of knowledge 56x76cm Ink Pebeo in Canson Paper Edition 100% cotton - 250g/m2
  • NOTE D’INTENTION
  • Les voyages ont toujours représenté un échange de culture et de connaissance. En 2019, j’ai eu des échanges incroyables qui ont changé ma vie. À chaque voyage je remarque que le monde est infini et grand. Par conséquent j’ai encore ce besoin immense de faire des rencontres. Dans cette œuvre, le poisson et le corbeau apportent un sens de liberté : le poisson parce qu’il peut choisir de quelle manière il peut nager, une fois dans la mer il n’y a plus de murs et le corbeau sa liberté de voler. Le folklore prend une place importante dans mon tableau, ses grands personnages, ses tissus et ses bannières (au milieu) . Deux grands personnages symbolisent les peines, la victoire, les colères, les jugements, l’amour. Tout ce à quoi nous sommes confrontés lorsque nous recherchons des échanges et des expériences. Les personnages principaux au troisième plan du tableau apportent la connaissance et la culture afin de les partager. Les enclumes représentent des vieux concepts, des vieilles idées ainsi que des liens perdus avec des personnes
    Plus d'information dans l'interview de DIGO CARDOSO

    3eme prix ex-æquo du jury

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    Nairobi, Kenya Homme, 1986 www.wisetwo.org Above the clouds 150 x 95 cm Acrylic, ink and Spray paint on Cotton canvas
  • NOTE D’INTENTION
  • La peinture est censée transmettre un message pour rester au-dessus des nuages métaphoriques, des obstacles et défis que ce monde apporte. Garder le cœur et l’esprit au-dessus et y naviguer avec amour, raison, passion, cœur et compassion
    Découvrez le catalogue des 36 finalistes.

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